Regarder par une fenêtre on regarde à travers des écrans tous les jours la surface d’internet ré-actualise les nouvelles. Les fenêtres singularisent toujours l’espace du dedans et du dehors. À travers une fenêtre comme celle-ci la représentation ouverte sur le monde ici s’ouvre à l’opacité transparente du réel. Une colonne vertébrale de représentations dans une bibliothèque à l’intérieur de nos comportements quotidien. Écrire à rebours de l’actualité. Des nouvelles périmées. Des nouvelles invisibles et silencieuses projetées sur 1 carreau de fenêtre. Ouverture utilitaire quoique ce carreau soit condamné. Drôle de destin ici tous le monde bosse, révise, il y a même des élèves qui ramènent 1 calculette. C’est un véritable univers la BU à l’intérieur il y a son acoustique, ses courants d’airs, les portes qui grincent, des gens qui se mouchent qui se raclent la gorge, se gratte le bras, qui stressent pour leur exams 1 minimum, le bruit des talons des jeunes femmes, celui des chaises et des semelles en plastique ici de cette fenêtre la représentation ouverte sur le monde. Cette écriture grise n’est pas vraiment lisible car elle est discrète. C’est 1 écriture anti-spectaculaire et en poussant le bouchon pourquoi pas 1 écriture anti-consumériste. De cette fenêtre, on peut voir le bâtiment d’en face. C’est super ennuyeux ce qu’il se passe dans une bibliothèque, je veux dire par là que cela n’est pas très stimulant pour écrire alors je répète en boucle les mêmes mots clés de la charte jusqu’au point que ça tourne à vide, vers l’anecdotique. Évoquer le quotidien de ceux qui fréquentent une bibliothèque c’est fascinant comme espace hétérotopique - ce lieu transitoire dans lequel est consommé en in situ des produits ou des moments.